On a décidé de terminer notre cours sur la nouvelle passerelle à Causapscal. Pour ceux qui savent à quoi ressemblait l’ancienne, la nouvelle est juste fabuleuse, promis. 

Bref, pour en revenir à mon sentiment, on a décidé de terminer notre cours sur la passerelle en faisant un petit yoga doux, avec l’eau en dessus, le bruit des oiseaux, on a même vu un pêcheur sortir un saumon. Quelles étaient les chances? C’était juste magique et ça m’a confirmé une fois de plus que d’écouter son instinct permet de vivre des moments comme celui-ci. 

Être entourée de femmes exceptionnelles en faisant un travail pour lequel je donne tout mon cœur. Elles ne le savent sûrement pas, mais leur sourire et leurs fous rires me remplissent le cœur de gratitude à chaque fois. 

En parlant de ce cœur, dans les dernières années, il a été ébranlé. Je ne pensais pas que le métier d’entrepreneur pouvait être aussi exigeant mentalement et physiquement. La pandémie mondiale n’a peut-être pas aidé, me direz-vous. Bref, je suis du genre à croire en mes rêves et, présentement, mon rêve de créer mon entreprise se réalise. Cependant, j’ai toujours pensé qu’un entrepreneur n’arrête jamais (C’est un peu vrai haha). 

J’ai toujours pensé que le client avait toujours raison. J’ai toujours eu peur de déplaire aux autres, de me demander ce qu’ils vont penser. Surtout, j’ai toujours pensé qu’il était important de ne pas DÉRANGER personne. 

Récemment, je me suis mise à vivre des crises d’anxiété, à avoir des envies de vomir avant de donner un cours par peur que quelqu’un n’aime pas ça. (J’exagère un peu, mais à peine). J’étais fatiguée et je continuais, parce qu’une entrepreneure, surtout une femme, ne doit jamais lâcher. On ne veut pas lâcher, c’est notre rêve et toute notre énergie qu’on met dans ces projets qui nous tiennent tant à cœur. Tout ça pour dire qu’en décembre 2021 quand les gyms ont refermés pour la 4e fois, mon corps a aussi lâché. 

J’ai été malade, physiquement et mentalement. Bref, après ce GROS CRI du cœur, de mon corps vers ma tête, j’ai pris la décision de rencontrer une psychologue pour faire du ménage dans ma tête pour enfin comprendre pourquoi j’avais toujours le goût de ralentir et quand même temps je m’impliquais dans 50 000 projets haha! 

Pour en faire une histoire un peu plus courte j’ai compris que j’ai transformé ma passion en travail et quand faisant cela, ma passion était devenue une obligation et étant une personne qui se culpabilise facilement, ce fût un beau mélange pour m’épuiser… 

BONNE NOUVELLE, je me suis réconciliée avec le travail d’entrepreneur et j’ai décidé de le réaliser à ma manière, quitte à déplaire. J’ai décidé de le faire avec plus de douceur, avec autant de cœur et de passion, mais sans pression. 

Donc, l’autre matin je me suis écoutée, enfin sans avoir peur de déplaire et ce fût une réussite, j’ai vécu l’un des plus beaux moments de ma passion. Pour moi, ça c’est le bonheur. 

Pourquoi je vous raconte ça ? Parce que dans la vie, tu vas parfois te sentir coupable quand tu vas dire non. Tu vas te juger si tu déranges. Parce que souvent, le bonheur des autres nous confronte et qu’on préfère juger son prochain plutôt que de l’aider. Je veux te rappeler qu’on a une vie, juste une petite vie pis ce serait le fun qu’on puisse la vivre pour soi pis que ce soit doux avec plein de licornes. Prends soin de toi!

PS : Oui, je vis encore du stress hahaha! Je suis hyperactive et souvent anxieuse pour pas grand-chose, mais aller chercher de l’aide fut un de mes plus beaux cadeaux.

PPS. : Être entrepreneur n’égale pas être dans le jus. Être entrepreneur devrait égalé : PLAISIR en travaillant. 

Merci Bonsoir, elle est partie pour rayonner encore plus fort !

Jackie